accueil chaleureux des cités, jour de soleil

Porte à porte dans les rues de Verdrel pour les objets, les citations et le portrait chinois. Porte à porte aussi pour les portraits sur le pas de porte. La cité, près du bois, du stade, de la smob. Il reste encore quelques maisons de transit, de bric et broc, qui ont le charme de la ruine, la beauté du temps passé. On fait une photo, une vieille dame en sort, souriante, on lui tend le tract, elle dit qu’elle l’a déjà. Sourires, salut.
Porte à porte avec cet accueil chaleureux des cités, jour de soleil. Ici, tout le monde connaît tout le monde qui connaît Rachel, ou Jeanne, ou Francine, ou Chantal, ou Guy, ou, ou ou… les portes sont ouvertes, les jardins accueillants.
Pour les objets, un monsieur nous a montré un seau de patates du jardin qu’il venait juste de ramasser. Pour le portrait chinois (si votre village était une chanson), sans hésiter, Johnny Hallyday, dit un autre.
Un arrosoir, un papillon de l’aquarelle une partition un maillot de foot un motoculteur et tant et tant d’autres encore. Ceux qu’on aurait cru qui ne s’y prêteraient pas, comme quoi.
Au tout début de cette promenade, on a rencontré une jeune femme, dans la rue, avec son panier à linge, qui s’est prêté au jeu du portrait chinois et de la citation.
Il n’y a que Balzac qui ait le droit de mal écrire.

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