Prendre le train

La disparition de Thierry Dubief sonne le glas d’une époque qui commence dans les jeunes années de Wladislaw Znorko. C’étaient les premières années de l’Oiseau Mouche dirigé par Hervé Luc, à Roubaix. Wlad et Thierry étaient très liés à l’Oiseau Mouche qui était la compagnie de référence des années 80. On voulait tous être des Znorko. Nombre d’artistes qui travaillaient avec lui dans ces années-là ont gardé une façon de parler et des gestes qui étaient la façon d’être de W. ZNorko. Je me rappelle la seule fois où on a été invité par François Claude qui dirigeait la scène nationale de Chateauroux pour présenter Les Sublimes. F. Claude, qui avait participé à la naissance artistique de Znorko, avait conservé 30 ans plus tard  ces gestes si typiques de la gestuelle du maître. François Claude est aujourd’hui à la retraite et il a sans doute conservé son habitation près de Chateauroux. Un des fidèles de Znorko, au même titre que Thierry,  fut Jean Pierre Olbeck qui a travaillé avec lui jusqu’à la fin. C’est vrai qu’on voulait tous faire comme Znorko. Faut dire qu’il était encensé par tout le monde, le public, les critiques et il avait une côte de popularité qui n’a cessé de croître jusqu’à son départ aux confins de l’Irlande et des îles Féroé. Il s’est exilé quelques années là-haut jusqu’à son retour et son installation à la Gare Franche de Marseille. Znorko est mort à 55 ans, en 2014.

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