le doute

Ça bout, là-dedans ! Tout y passe (dans la tête). Comment venir à bout de tout ce sur quoi on s’est engagé ? On le fera, c’est sûr ! Mais faut qu’on sache s’y prendre habilement, pour ne pas s’épuiser dès le début ! On n’a pas démarré encore (ou presque) et les journées ne sont pas assez longues pour tout faire, tout mettre en place. On s’en sortira, c’est sûr. Mais faut qu’on trouve des solutions appropriées pour continuer à faire des choses plaisantes, intéressantes et qui font sens. Artistiquement, humainement et politiquement parlant. Pour ça, faut toujours garder du recul, prendre de la hauteur sur ce qu’on fait pour mieux comprendre. Prendre de la hauteur comme les poissons volants qui sortent de l’eau pour se rendre compte de l’univers dans lequel ils évoluent. Sinon, on fait pour faire et ça n’a aucun sens pour personne. On évolue alors dans un milieu qu’on n’arrive pas à saisir parce qu’on est constamment contraint, coincé à l’intérieur et on n’est plus en mesure de savoir quel contour, quelle forme, quel contenu, on voudrait donner à ce qu’on veut mettre en place. Parce qu’on perd le lien avec l’extérieur, le reste du monde et on oublie qu’on n’est pas seul au monde et on ne pense plus parce qu’on n’a plus les moyens du dialogue, de la distance que nous permettent la critique, la remise en question.

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