Balayer devant sa porte

The tour is over. Tout le monde s’est séparé. Rentré chez soi ou en vacances. En tout cas, on a bien travaillé. Nos techniciens -magiciens dont Marie ont assuré au delà de ce qu’il est permis de demander à unE technicienNE. Des journées de travail très longues. Tous les jours, on quittait une ville pour en rejoindre une autre. Parfois à plus de trois heures de route. Puis il fallait décharger le camion et monter le décor, jouer et démonter dans la foulée. Faut du courage, le matériel est lourd et encombrant. Du courage et de la patience. Espérer que le spectacle démarre à l’heure et que la discussion, qui a lieu avec le public après le spectacle, ne dure pas trop longtemps parce qu’il faut faire place nette avant d’aller se coucher. Tous les jours après minuit. Et reprendre la route, le lendemain matin, vers neuf ou dix heures.

Alors qu’il est question du monde ouvrier dans le spectacle La Brique, des luttes ouvrières et d’injustice sociale, on se doit de commencer par respecter les règles du travail dans sa propre boutique. On s’est partagé le mémoire  que Cécile Offroy avait rédigé en 2006, sur la la souffrance au travail dans le milieu culturel, où il est dit que sous prétexte d’art et de passion, d’aucuns s’autorisent toutes les dérives. Edifiant !

Laisser un commentaire

Votre adresse de messagerie ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur comment les données de vos commentaires sont utilisées.