Partout où l’on va, les gens sont au courant de notre présence à Loon-Plage. Nous nous sommes répartis en trois groupes pour être partout dans la ville en même temps. Du côté de la gare qui n’existe plus (ne reste que le panneau), on est très bien accueilli, comme partout d’ailleurs. Nous étions aux limites de Loon -Plage, près de la voie ferrée, au passage à niveau, avant l’autoroute. A chaque maison, Isabelle reprenait les explications, explicitant notre démarche. Carole nous a dit combien elle trouve cela important ce qu’on fait, que ça met de la gaieté dans ce monde parfois trop triste et qu’elle vient forcément au film-spectacle qu’on présente samedi à 16h et 20h, à la salle Coluche. Quand on lui a demandé ce que musicalement Loon-Plage représentait pour elle, sans hésiter, elle a dit Verdi. Et quand on lui a proposé de dire une citation à la caméra, elle a choisi Nietzsche, il faut porter du chaos en soi pour accoucher d’une étoile qui danse. En ce moment, dit-elle, je lis André Conte-Sponville, il cite Nietzsche très souvent. Alors, ça tombe bien.