les autobus artésiens

Lundi, c’est la rentrée. On va se sentir un peu bizarre demain soir. Comme un dimanche soir. Pas falloir se coucher trop tard, sinon on va rater le bus, lundi matin, pour aller au lycée. A 7h10, à l’angle de D229 et de la rue qui va au terrain de foot. Dans le noir, dans le vent et sous la pluie, une vingtaine de minutes pour aller jusque là-bas, à pied. Et lundi, c’est une journée pleine, on finit à cinq heures. On sera de retour à la maison, comme tous les soirs, à 18h30. Ce sera la nuit à nouveau. Dans la rue de Baillencourt, là où habitent mes parents, il n’y a pas de lumière. Pas de lampadaire. Le mercredi et le samedi, on finit plus tôt. Le mercredi, on finit à midi, mais il n’y a pas de bus. Alors on va au lycée à mobylette. Biplace, orange, avec des clignotants et un feu stop. On l’a achetée à Lillers, où, de tout temps on a acheté nos vélos, mobylettes et solex. Pas loin de l’ancien cinéma Le palace, après le passage à niveau de la ligne de chemin de fer, Paris-Dunkerque. Quand les trains de voyageurs reprennent de la vitesse, après un arrêt en gare de Lillers, en direction de Dunkerque.  Arrêt suivant à Berguette, puis Hazebrouck et terminus Dunkerque.

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