Ça s’en va et ça revient

Quand on a démarré au théâtre du Prato, le Prato faisait partie des nombreuses compagnies engagées de la région. Avec la Merlouche, le théâtre des Colères à Denain dont faisait partie Jean Michel Soloch. A Denain, au théâtre municipal, à l’époque, l’équipe du théâtre des Colères avait présenté une mise en scène de l’enterrement du patron de Dario Fo. C’était très réussi et tout le monde trouvait ça génial. Au Prato on montait Silence, on détourne sur la bande Baader-Meinhof. Ou Arlequin Squatter. On allait voir Antigone au Palis Rameau avec Judith Malina, Julian Beck et le Living Théâtre. Puis vinrent les terribles années 90 et l’économie ulta-libérale, la pensée unique et le retour de l’esprit conservateur jusqu’au sein des oeuvres artistiques, particulièrement dans le théâtre.

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