Jeudi 16 avril au matin et vendredi 17 avril à 14h.(2)

Chez elle, c’est un cocon! Objets gardés (son conjoint aime tout stocker, ça peut toujours servir), aquarium en duplex, Mila 6mois petite chatte grise et blanche à poils mis-longs, le cellier plein de bocaux: thé, épices, plantes, sucre roux,…, trois photos en noir et blanc prises au Cameroun: des portraits de jeunes camerounais, d’une maman et son bébé et d’une vieille femme, un coussin sur le canapé avec une photo de loup, un peu plus loin à côté la porte de la chambre des deux filles avec un calendrier accroché sur lequel il y a aussi un loup. Il y a de la couleur, de la vie. Cette maison est un bordel sain! On a envie d’y rester, prolonger la discussion autour d’un café et d’un thé. Elle travaille dans un centre pour les enfants. Elle emmène les enfants se balader dans la nature et faire du camping. Elle nous offre le dvd d’un réalisateur québécois qui a fait un magnifique documentaire sur sa fille atteinte d’une maladie génétique extrêmement rare, cette maladie touche une personne sur 65 000 environ. En voyant le documentaire ce dimanche après-midi, je comprends alors que cette petite fille était en fait venue passer près d’un an dans le centre de Jacqueline. Je me dis que ce film-documentaire, elle aurait pu le réaliser; je ne la connais pas mais la famille de cette petite fille et ce qu’a l’air d’être la famille de Jacqueline ont quelque chose de commun. Peut-être ce goût qui se ressent très fort pour la Vie, avec cette sensation que tout est possible. Elle nous dit que si elle changeait de métier elle serait prof de bonne humeur et de bon sens pour les enfants. Ne l’est-elle pas déjà?
Je sais pas les autres, mais moi je sors de chez elle avec des rêves et des envies plein la tête. Et encore plus après avoir visionné « Alphée des étoiles », cette splendide déclaration d’amour d’un papa à sa fille.
Alors merci Jacqueline et j’espère de tout mon coeur que sa famille et ses voisins pourront encore vivre plusieurs années dans les cabanes en bois. Parce que c’est quand même une chance de pouvoir habiter dans la cabane au fond du jardin où nous allions construire nos premiers rêves quand nous étions petits…

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