comme un lundi

C’est le corps qui pense. La pensée procède du corps. La biographie est essentielle. Montaigne dit c’est parce que je parle à la première personne que je parle à l’humanité. L’oeuvre n’existe que parce qu’on a des choses à raconter en soi. L’oeuvre est un journal de bord de l’expérience sur soi. On ne peut pas se contenter du texte sans le contexte. Rentrer par la petite porte du je pour accéder à la forteresse de l’Être. Pourvu qu’on a une personne, on a la philosophie de sa propre personne. Chacun voit le monde à partir de sa propre subjectivité. Das wahre ist das Ganze.

Une réflexion sur « comme un lundi »

Laisser un commentaire

Votre adresse de messagerie ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur comment les données de vos commentaires sont utilisées.