Avec le brouillard, on voit à peine le haut des terrils.

Parthenay, Conseil Général des Deux-Sèvres. Pour une conférence sur la médiation culturelle. On ne se souvient pas avoir joué dans se coin-là de la France. Poitiers, d’où l’on prendra l’autocar pour Parthenay, était une destination privilégiée de nos tournées. Jusqu’au changement de directeur, il y a quelques années. C’est tout à fait compréhensible, un nouveau directeur arrive avec un nouveau projet, une nouvelle politique esthétique. Rien à dire. Respect. Bon, à Poitiers, ce sont des sacrés bons souvenirs et on avait noué des liens avec de nombreux partenaires sociaux et éducatifs. Mais c’est comme ça. Comme dirait Ribéry, on peut espérer que la roue qui tourne, tourne. Elle peut aussi tourner dans l’autre sens. Elle peut aussi bien s’arrêter de tourner. On est à l’abri de rien (This place who gives a shelter to dead people. A walk , R.Carver). Poitiers, quand on arrive à la gare, pour rejoindre le centre-ville, il faut monter une longue côte. On se souvient du bruit des roulettes des valises sur l’asphalte des trottoirs. Et du souffle de ceux qui tirent les valises.

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