Martine dit qu’on a des témoignages très intéressants

On cherche. On cherche à n’en plus finir. On cherche quelqu’un. Comme on va vers l’horizon, plus on s’en rapproche, plus il s’éloigne. Comme dans la fable de La Fontaine, Le laboureur et ses enfants, on creuse des sillons. Du mieux qu’on peut. On fait tout notre possible. On est des capables. Est ce qu’on trouvera ce qu’on cherche ? -Peut-être pas ! Ce qui compte, c’est de chercher ! Comme quand on va chez Emmaüs, on fouille dans les vieilles affaires, on remonte son temps comme celui des autres. Nos fantômes nous font être ce qu’on est. Reprendre ce qui a été vécu pour le faire revivre. Reprendre tout à zéro pour comprendre. On reprend tous les matins toujours tout à zéro. Le sommeil (s’il le veut bien) a tout rangé là où il faut. On ne frappe cependant jamais deux fois à la même porte comme on ne se baigne jamais deux fois dans le même fleuve. On cherche. On aimerait bien savoir ce qu’on fait et qui on est. On se retrouve dans ce qu’ils font. On a tous vécu un jour la vie des autres. Hier on est allés (Marie et Guy d’Hvdz/Code Universel) chez Michel Nigen, avenue Royale, à Beauport. Marie et Michel sont tous les deux de la même ville, Quimperlé, en Bretagne. Michel est québécois depuis des dizaines d’années quand Marie voudrait acquérir un passeport québécois.

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