Vive La Sentinelle !

Hier nous avons joué deux fois. A 16h et à 20h. A la salle culturelle de La Sentinelle. Les deux représentations du film-spectacle ont été suivies de longues conversations dans le hall du théâtre autour d’un verre offert par la mairie. Nous avons ainsi revu plein de gens que nous avions rencontrés dans la semaine. Une dame nous a dit, qu’elle avait retrouvé des personnes dans le spectacle, qu’elle n’avait pas vues depuis fort longtemps alors qu’elles habitent le même village. Qu’elle nous remerciait pour cela et tout le reste… C’était très émouvant. Un grand Merci à tous les Sentinellois ! Nous sommes très heureux de tout cela. Très heureux d’avoir passé tout ce temps à La Sentinelle, que nous avons découvert avec beaucoup de joie. Quelle chance nous avons d’aller à la rencontre du monde, comme nous le faisons, d’une maison à l’autre, d’un immeuble à l’autre ! Ça n’est jamais la même chose ! Le monde est d’une richesse infinie. Toutes ces rencontres nous élèvent à chaque fois un peu plus, tout en nous rapprochant toujours plus des autres. Vive La Sentinelle !

Une réflexion sur « Vive La Sentinelle ! »

  1. Si toutes les filles du monde voulaient s’ donner la main

    Tout autour de la mer, elles pourraient faire une ronde

    Si tous les gars du monde voulaient bien êtr’ marins

    Ils f’raient avec leurs barques un joli pont sur l’onde

    Alors on pourrait faire une ronde autour du monde

    Si tous les gars du monde voulaient s’ donner la main

    Si tous les gars du monde

    Décidaient d’être copains

    Et partageaient un beau matin

    Leurs espoirs et leurs chagrins

    Si tous les gars du monde

    Devenaient de bons copains

    Et marchaient la main dans la main

    Le bonheur serait pour demain

    Ne parle pas de différence

    Ne dites pas qu’il est trop blond

    Ou qu’il est noir comme du charbon

    Ni même qu’il n’est pas né en France

    Aimez-les n’importe comment

    Même si leur gueule doit vous surprendre

    L’Amour c’est comme au régiment

    Il n’faut pas chercher à comprendre

    J’ai mes ennuis et vous les vôtres

    Mais moi je compte sur les gars

    Les copains qu’on ne connaît pas

    Peuvent nous consoler des autres

    Le Bonheur c’est une habitude

    Avec deux cent millions d’amis

    On ne craint pas la Solitude…

    Paul FORT, Ballades françaises, élu en 1912 prince des poètes

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