​Décalage horaire

Hier soir on a fait un programme très serré, trop serré. Rendez-vous au café « Moulay Mehdi » à 18h, repas à 19h au Riad Dar Nadia et rendez-vous à 20h chez le Beau Gosse le maalem, responsable la tribu des Issaouas,  qui nous invite pour que nous puissions découvrir cette musique sacrée. On a dû partir du café avant qu’ils n’aient eu le temps de commencer à jouer et à dire des poèmes, on aurait dû prévoir plus large. On a quand même eu le temps de discuter avec eux et de boire un thé à la menthe, mais on n’a pas pu assister à la q’sida qui est une ode chantée. (Ici, c’est un café traditionnel où l’on chante des chansons du répertoire Malhoun. On a promis de revenir demain.) Toujours est-il qu’en attendant on est arrivé en tard au repas. On a appelé Abdel Jabar, le maalem, pour le prévenir qu’on serait en retard. On a terminé notre diner en vitesse pour arriver vers 20h30 chez les Issaouas. Et là, Abdel Jabar, qui lui était assis depuis longtemps (avec sa ghita dans la poche et sa lola dans la capuche de sa djellaba), a attendu avec nous les plus jeunes de l’orchestre se préparaient encore, ils devaient chauffer leurs instruments. La leçon du jour : ici, le temps n’est pas une science exacte. Ne pas prendre de rendez-vous trop rapprochés ! Faire les choses au fur et à mesure, quand elles arrivent, et tout va bien (…).

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